« Tout autre est la poésie. Elle est par nature fluidité, figure et absence de limite – innervation multiple». Cette citation de Novalis ouvre C’est, partout, ici anthologie seconde d’Alain Jouffroy, que caractérise une grande variété formelle où prédomine l’affirmation d’un je poétique poursuivant sa logique d’introspection en dévoilant la pluralité de ses vies passées. Quatre grands chapitres : « Les quatre saisons d’une âme », « Masse critique », « Chemins qui mènent nulle part », « Éternelle extravagance » organisent ce volume dont le choix des poèmes répond au désir de l’auteur d’élever la poésie comme vérité pratique et respiration vitale.
