Très tôt, à la fin des années 1940, Alain Jouffroy explore et découvre des liens entre sa poésie et certains acteurs de l’avant-garde artistique de son temps. Après Brauner, Matta, Lam, Hélion, Giacometti, de nouvelles affinités intellectuelles et sensibles le rapprochent de Lucio Fontana, maître du spatialisme italien que le poète rencontre à Milan en 1958 dans les murs de la galerie Arturo Schwarz. En hommage à cet artiste novateur et paradoxal, à sa liberté extrême, à ses gestes ultimes, à son idée de l’espace partant de l’intérieur de la plus petite brique élémentaire de matière à l’univers en expansion continue, le jeune poète illustra d’une suite de poèmes intercalaires, dix eaux fortes et aquatintes de l’artiste présentées ici en portfolio.





