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La treizième lettre,
1986

« À travers toutes mes femmes n’avais-je cherché qu’à mieux aimer la vie, et le monde, le monde entier ? Ma capacité d’aimer, d’aimer encore, d’aimer toujours plus, toujours autre chose, et de nouveau quelqu’un d’autre, était simplement illimitée. C’était ma maladie. Ma maladie inguérissable. » Voici la confession épistolaire, romancée, d’un homme vivant à cheval sur trois continents, trois villes : Paris, New-York, et Tokyo. Cette dernière mégapole prend une place majeure dans un récit brillant qui ménage habilement ses coups de théâtre. Le narrateur, scénariste de métier, médite un projet cinématographique autour du Marquis de Sade et de l’épineuse question de la réalité du sentiment amoureux, prétexte à un bilan personnel de sa propre relation aux femmes qu’il désire battantes comme des portes. Aux expériences amoureuses, aux multiples allers-retours entre une ex-compagne actrice et une ancienne maîtresse, se substitue bientôt une nouvelle forme d’amour lucide et complice pour Murasaki, jeune femme japonaise magnétique qui le rejoindra en Corée pour changer les bases vitales de sa propre pensée sur les êtres et les choses et donner sens à ce livre.