Écrit sur le ton de la retenue, tout en nuances, ce roman de facture classique oscille entre rêve et réalité, alterne entre charme et obsession toutes les fois que se manifeste la fatale pudeur qui empêche de prendre un être aimé dans ses bras. « J’ai écrit Un rêve plus long que la nuit pour entrer dans l’inexplicable. Est-ce un roman ? Une confession ? Un poème en prose ? Je n’en sais rien : j’ai seulement tenté de rendre présente une fascination quotidienne ». Cette fascination a pour nom les deux héroïnes du livre, Romana la femme du narrateur critique d’art, et sa belle-fille Mona pour laquelle il brûle d’affection. On reconnaîtra dans Romana l’artiste Manina Tischler première compagne de Jouffroy, et dans Mona, sa belle-fille Nina Thoeren.




